Désir, es-tu là ?

C'est l'une des chansons préférées de Yolande, en l'occurrence de Julien Clerc : "Femmes... je vous aime. Si parfois ces mots se déchirent, c'est que je n'ose pas vous dire : je vous désire, ou même pire... ".

Et oui, ça ressemble à un vrai sujet d'été, du type : "Comment entretenir le désir ?".

Dans notre vie en général et pas seulement au niveau relation intime - la fille aux bas nylon qui aurait notre préférence ;-) - le désir est une force motrice d'attraction et de tension.
Parfois le désir s'impose, il est là, implacable, parfois plus timide, il demande : "Fais-moi une place "…

Même si cette force motrice est sans doute parfois à dompter, elle est tellement humaine et cruciale que je nous propose de la mesurer selon 3 indicateurs…

Présence

La question à me poser ici est la suivante : "Globalement, en regardant l'ensemble de mes domaines de vie, où en est mon stock de désir, si je considère celui-ci comme une énergie positive ?".

Par exemple, je peux constater qu'au travail, le désir n'est plus vraiment là mais je me sens suffisamment propulsé(e) à travers mon engagement bénévole dans telle association.
Ou encore : j'ai plein de nouveaux projets au boulot, ça me donne une énergie de dingue et ça compense bien la saison de vie plus plan-plan qu'on traverse en ce moment avec mon conjoint.

A retenir pour cet indicateur :

• à la base, le désir est bon, normal et j'en ai besoin dans ma vie
• il n'a pas besoin d'être présent partout dans ma vie simultanément
• n'avoir plus envie de rien, nulle part, est un sérieux signal d'alerte !

Intensité

La question à me poser ici est la suivante : "Là où il y a du désir, quelle est sa force ? Sur une échelle de 1 à 4 (comme les barres réseau), à combien j'évalue son intensité dans tel domaine ?".

En mode auto-coaching, j'ai même intérêt à prolonger en me posant la question qui suivent : "Suis-je ok avec cette intensité ? Aimerais-je que le désir soit plus fort dans ce domaine ? Que me manque-t-il pour qu'il croisse ?".

A retenir pour cet indicateur :

• le désir passe par des phases, il y a comme des saisons, dans tous les domaines
• il n'a pas besoin d'être au maximum partout dans ma vie simultanément
• son intensité peut me convenir et le cas échéant être travaillée 

Détectabilité

La question à me poser ici est la suivante : "Dans quelle mesure, j'arrive à me connecter à mon désir ?".

En ce qui me concerne, moi Philippe, c'est l'indicateur le plus sensible : combien de fois en effet, dans certains domaines, j'exprime que je n'arrive pas à savoir ce que je veux vraiment, comme si tout était confus, dispersé, nébuleux…
La détectabilité peut ainsi être variable : dans tel domaine, je suis bien au clair sur ce que je veux et ne veux pas, dans d'autre une question du type "Mais qu'est-ce que tu veux, au fond ?" me plonge dans une perplexité dérangeante…

A retenir pour cet indicateur :

• le désir est là quelque part, comme enfoui, mais peut ne pas être détecté, perçu, identifié
• chercher à le découvrir et le capter est un premier pas crucial !
• nous n'avons pas les mêmes facilités de détection, notamment selon nos profils de personnalité

Avertissement !

Dans cet article, seul le côté lumineux du désir et de ses conséquences chez l'être humain a été développé.
Comme évoqué plus haut, il s'agit d'une force motrice qui doit parfois être domptée, analysée et gérée.

Mais, c'est un autre sujet !